Dans un premier temps, le travail de graphisme réalisé au début de l’année
m’a permis de considérer différemment des formes noires et blanches et leurs
emboîtements entre elles. J’ai appris à voir autant le blanc sur le noir que le
noir sur le blanc, et surtout à travailler la dynamique des lignes dans un
gabarit rectiligne. Je me suis par ailleurs questionnée sur le plein et le
vide, la masse et la légèreté, le ralentissement ou l’accélération et seulement
en utilisant du noir et du blanc sensés remplir un quadrillage.
Après avoir acquis une certaine maîtrise de ces deux
dissensions et aboutit à un visuel significatif, j’ai pu basculer ce travail
dans une troisième dimension afin de concrétiser mon premier aboutissement, et donc
le schème que je lui ai donné. Mon visuel étant basé sur la destruction du
carré, autrement dit la destruction de la base dont je suis parti (le quadrillage),
j’ai souhaité appliquer cette idée au volume pour davantage la développer et l’enrichir.
J’étais donc forcé de me questionner sur la masse et le vide, ainsi que sur la
profondeur.
A l’aide de feuilles rhodoïde, j’ai représenté facilement la dispersion
des formes et la notion d’équilibre et d’espace. En ajoutant ensuite de la lumière à mon
volume, je me suis rendue compte d’une évolution encore plus évidente et
explicite de mon idée d’origine, puisque je pouvais faire jaillir l’intérieur
du volume vers l’extérieur par une projection d’ombre due à la caractéristique
transparente de l’intérieur de l’objet en 3 dimension.
Je me suis plus à travailler avec cette transparence et, mon
projet personnel étant assujetti à celle-ci, j’aimerai par la suite continuer à
travailler avec la transparence, qui est certes pleine de complexité mais pour
cette raison, d’autant plus fascinante.